Hypermarché : la décision du SIEP (re) met le feu aux poudres

La décision du SIEP de rendre constructibles-notamment pour des activités commerciales- les terrains de Mercin et Vaux convoités par Auchan a suscité une avalanche de réactions.Tour d'horizon.

 

En votant par 34 voix la constructibilité d'une nouvelle zone commerciale - sur les terrains convoités par Auchan à Mercin-et-Vaux actuellement propriété de la société civile immobilière JLS - face aux tenants d'une zone industrielle qui n'ont obtenu que 22 voix , les délégués du SIEP imaginaient à l'évidence la tempête qu'ils allaient susciter au sein du commerce soissonnais.

Emboitant le pas au président des VITRINES DE SOISSONS , Rémi Turgis, qui se disait , dès le lendemain de cette réunion ,"abasourdi par le comportement de la commune de Soissons" et y voyait un " véritable coup de poignard dans le dos", Jean Jérome Potier , directeur de Magany- Monoprix , exprimait lui aussi son étonnement. A ses yeux," ça n'est pas en remplaçant des emplois industriels par des emplois dans le commerce qu'on dynamisera la ville". "On aura un centre-ville désert" prédit aujourd'hui Jean Jérôme Potier , notant au passage que "ni la ville , ni la communauté de communes n'ont eu la volonté de faire un schéma directeur d'aménagement commercial" comme certains le réclamaient.

 Le forcing de la mairie

Pour Vincent Demonceaux, directeur d' Intermarché, la chose est entendue : « M. Kayser (NDLR : maire de Mercin) a gagné » , « La délibération du SIEP est on ne peut plus claire(...) Il y a eu un forcing énorme de la mairie de Soissons. Je suis extremement déçu. C'est celui qui parle le dernier qui a raison » . Le patron des « Mousquetaires » de Belleu et Crouy considère qu'il faut donc continuer à « se montrer combatif » pour contrer l'implantation d'un nouvel hyper.

Philippe Robin

" l'union " du 2 novembre 1999

d'autres réactions ....." l'union " du 5 novembre 1999

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suite ... ....." l'union " du 11 novembre 1999

  

et fin