C'est le jour de la Saint-Nicolas que la patinoire a été inaugurée. Déjà beaucoup d'entrées ont été enregistrées. Tout le monde est à l'ouvre pour que cela fonctionne bien.

Sonia Kenouche et Jean-Philippe Jacquet sont les responsables de pistes. Sylvie Forzy alterne avec Rémy Turgis, le président de l'association des commerçants, comme responsable de la patinoire. ; Lors de l'inauguration, de jeunes hockeyeurs compiégnois ont fait la glace

DIFFICILE d'ignorer sa présence. Là, en plein centre-ville, la patinoire a élu domicile.
Sa position géographique intervient dans son succès.
Durant un mois, les chefs de piste panseront inlassablement les plaies et les sillons de la piste glissante.
Il ne leur faudra pas faiblir car Édith Errasti, le maire, l'a dit : chaque année, on enregistre plus d'entrées.
Beaucoup plus. « En 2000, on en comptait 9 000 ; en 2001, 15 000 ».
Un bond en avant qui correspond à un saut dans la ville, de la place de l'Hôtel-de-Ville à la place Fernand-Marquigny.
C'est dire qu'il y aura du travail. D'autant que dimanche en milieu d'après midi, Sylvie Forzy, responsable de la piste ce jour, et trésorière de l'association des commerçants, annonçait déjà 1 236 patineurs. Deux jours à peine après l'ouverture.
Pour Sylvie Forzy, cette fréquentation correspond exactement à l'esprit que les commerçants voulaient insuffler à cette animation. « On voulait offrir une activité sportive qui propose une ambiance de Noël, une animation intelligente et peu coûteuse », commente la trésorière. 5 euros les deux heures, « c'est honorable.
Et on peut avoir des bons par la caf ».
Avec les euros qui tomberont dans les caisses des Vitrines, celles-ci auront de quoi rembourser le coût de la patinoire. Quelque 1 800 euros. « A la fin, on est ric-rac », sourit la trésorière. Il reste de quoi financer la patinoire de l'année suivante et d'autres animations.
Pour elle, c'est un véritable investissement de la part des commerçants : « Ils ont payé une cotisation double ce mois-ci. C'est une association très dynamique ».
Un chauffagiste sur la glace
Y compris les étudiants.
Jérôme Gourlé est inscrit au lycée Léonard-de-Vinci et travaille durant ce mois en caisse.
« Je viens gagner de l'argent pour les fêtes », indique-t-il.
Sur la glace, c'est un. chauffagiste qui gère les soucis des patineurs. Avec Sonia Kenouche, les chefs de piste veillent « au bon déroulement des séances ».
La nuit venue, après 22 heures, ils arrosent la piste avant de lisser et d'entretenir les sept centimètres d'épaisseur de glace. Jusqu'au 5 janvier.
Ludivine Bleuzé