. Locales - Soissons

Marché : les riverains absents

Cette réunion n'a pas attiré les foules.
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Si, bien évidemment concernés au premier chef, les commerçants
non sédentaires avaient été très nombreux, à assister à la réunion
de présentation, par la Ville, de la nouvelle organisation du
marché (l'union du 27 mai), les riverains (particuliers
et commerçants) se comptaient, vendredi soir, sur les doigts
des deux mains lors de la séance qui leur était destinée.
Comme il l'avait fait quatre jours plus tôt, le maire-adjoint
en charge du dossier, Alain Thierry, a présenté les modifications
apportées au marché, touchant directement les habitants de la
place Marquigny et des rues adjacentes.
L'élu a notamment rappelé que la rue du Beffroi allait voir
son sens de circulation inversé - « ce sera plus facile
pour les bus de tourner, contrairement à ce que dit M. Boda* »
pointait au passage Alain Thierry -, et la place du Cloître
sera mise en sens unique de la rue de Jaulzy - remise en double
sens -, vers celle du Collège.
Autre changement, la rue Charles-Desboves sera, elle, en sens
unique vers la rue Saint-Martin à partir de la maison des Syndicats.
Stationnement ? Pas le sujet du jour !
Si ces modifications n'ont suscité aucune réaction particulière,
il en a été autrement - malgré la très faible assistance -,
pour ce qui concerne l'extension annoncée du stationnement payant
sur les places Mantoue et de l'Évêché. « Il va falloir
payer alors que nous sommes riverains » s'inquiétait une
habitante, d'autres souhaitant la mise en place d'un système
d'abonnement.
« On réfléchit à ce stationnement résidentiel, mais c'est
compliqué » indiquait à ce sujet Alain Thierry, le maire,
Édith Errasti, ajoutant que « l'objectif n'est pas de faire
rentrer de l'argent mais d'avoir une fluidité des voitures en
hypercentre ». Cela ne devait pas vraiment convaincre l'ex-président
des Vitrines du Soissonnais, Rémi Turgis : « Je ne
comprends pas pourquoi on étend la zone payante. Le personnel
qui travaille en centre ville utilise ces deux parkings. »
Une habitante de la place Marquigny renchérissait en notant
que « c'est beaucoup pour les gens qui habitent en centre
ville. On étend le marché et on est obligé de se garer à perpète ! »
Mais, pour Alain Thierry, « le stationnement n'était pas
le sujet du jour ».
Ph.R.
Didier Boda, président du Syndicat intercommunal des transports
urbains soissonnais.

du 31 mai 2005
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