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« Les Soissonnais imaginent les berges de l'Aisne

Après le constat du maire: Soissons perd des habitants, de 32 000 à 25 000 en quelques années, le diagnostic du « Dr » Patrick Day , avant de stopper l' hémorragie... est apparemment de perfuser le malade.!. aussi, après une présentation de 3 cabinets d 'architectes, venus vendre leur projet d'études, parole fut donnée à la salle..


Les habitants ont été écoutés, seront-ils entendus ? ..

 

 

LE procédé est rodé, chacun vient s 'exprimer sur tout sujet, généralement sans rapport...

Les intervenant n' étant en rien concernés ni n'habitant les berges de l'Aisne, ni même Soissons. on vient donc _ avec raison _ critiquer le coût d une salle de spectacle, et les dépenses somptuaires d 'une place de prestige de l'ancienne municipalité

 



Plus constructif on demande

- une piste cyclable

- un parking ( balayé d un revers de main par un architecte, _ on le comprend : il est là pour faire de l'immobilier)

- et même un marché le dimanche à st waast __ un amnésique sans doute _, la patronne d'un bar , fermé depuis, avait demandé il y a plus de 10 ans, le marché a eu lieu 2 fois, puis s est arrêté faute de clients et donc de commerçants.

- la destruction d'un silo à grains, réformé, qui embarrasse son propriétaire. celui ci martelait que sa destruction ne serait pas à la charge du contribuable soissonnais mais du promoteur immobilier.Sans faire un procès d'intention ,on est donc en droit de penser qu'un subvention sera bien accordée par la ville au propriétaire du silo..

- la construction d un pont pour désenclaver le quartier est de St Waast.

- on echappa de peu à l'idée farfelue d'une péniche-restaurant...l'ancienne resista 20 ans, la 2eme resta une saison (pour laquelle fut quand meme construite un batiment -salle d attente, appelé halte fluviale, aujourd'hui desaffecté..) la 3eme peniche largua ses amarres apres 2 mois, voguer vers des cieux plus propices.

- Une rare habitante du quartier de la rivière, ( rare et pour cause : tous les riverains fuient les lieux, le quartier se désertifie), exprimait un avis partagé par tous sur 2 points essentiels :

La Gare Routière de Soissons: miteuse, taggée, vitre brisée, aucun siège pour s'assoir en attendant le car pour les personnes des campagnes qui font encore l' effort de venir au marché à Sossons le samedi.

cette gare routière, c'est le nom officiel de l abri bus en ruine, est entièrement dépassée par le trafic, car à 18h, pas moins de 10 cars alignés( traduction: toute la longueur de l avenue de l aisne !) démarrent en même temps.

les décideurs , depuis des années, sont tous unanimes pour dire il faut faire qqchose, alléger le trafic et-ou déplacer cette gare (arrêt de bus!) ailleurs..et jamais personne ne fait rien!.

Le tapage nocturne : la berge gauche de l aisne concentre toute la vie nocturne de la ville. et les bars de nuit, bars d ambiances et autres discothèques attirent une population hétéroclite de fêtards, consommateurs et dealers d une certaine banlieue parisienne venus à soissons se défouler des qu arrive le vendredi

Un commerçant soissonnais présent à la réunion résume bien l'état d'esprit ambiant. Son souhait : " PARTIR, PARTIR de ces lieux... ailleurs... dès que possible !!! ( ce doyen des commerçants et habitants du quartier s'est d ailleurs fait exploser une fois de plus sa vitrine 3 jours après cette réunion publique , le week end suivant du 15 novembre, par des agités dans la rue, sous fond d oisiveté , d alcool et de bagarres .)

Que va faire la mairie ?

a) - rénover les berges, pourquoi pas, si cela sert ses habitants eux même. qui aspirent à vivre, normalement et en sécurité , comme dans les autres quartiers de cette ville

b) - ou faire du joli et du paysager, pour le touriste étranger de passage en été qui passe 2 heures à soissons, prend quelques photos et repart en se disant "ils en ont de la chance de vivre ici !" et qui ne verra pas le Soissons caché.

d'ailleurs la réputation de la ville est établie chez les plaisanciers, qui ne s attardent pas ici, un fois fait le plein d eau et les latrines vidées - service gratuit -., par crainte de vandalisme.

 

 

Utiliser les compétences de 3 experts, fussent ils de niveau international, suffira t il à enrayer l'exode de ce quartier de soissons, dont on connaît les causes.

En tout cas les élus ne pourront pas dire : on ne savait pas !

 



du 15 novembre 2008

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