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Révision simplifiée du POS

 

SOISSONS
Révision simplifiée du POS
Route de Chevreux

Ce n'est pas parce que la décision de la commission départementale d'urbanisme commercial s'est avérée favorable que la municipalité doit accepter l'implantation d'une nouvelle zone commerciale sur son territoire pour le compte d'une entreprise qui cherche avant tout à faire des affaires.
Pour une fois, nous avons la possibilité de surseoir à la réalisation d'un projet en vertu des règles du POS actuel (qui d'ailleurs devrait déjà être en accord avec le schéma régional d'aménagement et de développement durable, dont ¾ des articles traitent du tourisme et du patrimoine, le SCOT ainsi que les grandes règles d'urbanisme issues du Grenelle de l'Environnement).
Il me semble nécessaire, préalablement à toute modification, de faire le point sur le commerce de centre-ville qui risque de souffrir de la concurrence de ces nouveaux commerces en périphérie. Il est urgent d'attendre l'audit annoncé.

A longueur de pages, les revues des collectivités écrivent sur la protection de l'environnement et la mise en valeur du patrimoine (préserver et renforcer l'existant), pourquoi les décisions sur le terrain seraient-elles en contradiction ?
Le promoteur qu'on semble apprécier (lien avec l'ex soissonnais M. Wilmotte), veut profiter de la réalisation de l'échangeur RD1/RN2 pour installer son projet, mais négocie avec la municipalité pour supprimer les contraintes et élargir au maximum une zone qui ne me semble pas convenir pour cela.
Les installations prévues, construites à mi-pente, pourraient se révéler gênantes aussi bien en haut qu'en bas. Risquent d'en pâtir : la nouvelle entrée de ville, les vues sur Soissons, la circulation locale et la pauvre rivière de Crise.
Soissons "Ville d'Art et d'Histoire" aura du mal à protéger le cône de visibilité vers l'abbaye de Saint Jean-des-Vignes qui pourrait être gâté en bordure droite du cône par un bâtiment supportant inévitablement des publicités disgracieuses. Ce cône ne se comprend que bordé d'arbres de part et d'autre.
J'attire votre attention sur le fait, qu'au mépris des règles élémentaires, une seule entrée de zone est prévue pour les chalands et que le rond-point voisin (qui assure le lien entre des voies nationales et départementales) pourrait avoir du mal à supporter la circulation en cas d'affluence (idem pour l'accès pompiers).
En bas, la Crise ne doit pas être enserrée, même par des installations artificielles faussement "environnementales". Le respect du biotope du couloir de la Crise ne se comprend qu'avec un accompagnement de prairies, suffisamment large pour écarter le voisinage des éventuels parkings bruyants et y faire passer sans gêne les cheminements prévus accompagnant la coulée verte.

Je m'oppose donc à la modification du zonage des parcelles concernées, même avec les clauses spécifiques du règlement de chaque zone. Chacun sachant combien les règles imaginées par le règlement d'urbanisme particulier seront difficilement mises en application et contrôlables.
La municipalité ne doit pas se laisser faire.

J-M W, 22 septembre 2008, Pour l'enquête publique



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